De Chapelle en Chapelle

Bâtie à partir de 1324 sur le plan d’une église à trois nefs, reprise à partir de 1433 et tranformée en nef unique, la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, consacrée seulement en 1509, ne fut érigée en cathédrale qu’en 1601.

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Jean-Luc ANTONIAZZI

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Les Chapelles – côté gauche

Sur le côté gauche, de la porte vers le chœur se trouvent tout d’abord les fonds baptismaux, dont l’épaisse cuve romane en marbre sculpté date du XIe siècle. C’est dans cette chapelle que sont parfois présentées les reliques de St Jean-Baptiste.

Puis la chapelle de St Gaudéric, patron des laboureurs catalans et son retable baroque.

La chapelle dédiée à l’Immaculée conception contient un retable baroque flamboyant, de Trémullas le jeune (1699-1703) et une peinture représentant « Perpignan délivrée de la peste », de P.J. Rieudemont (1732).

Enfin la dernière chapelle sur la gauche est celle des âmes du purgatoire, datant de la fin du XIXesiècle.

Sous le buffet d’orgue se trouve un passage avec un gisant représentant la mise au tombeau. Il est surmonté d’un « Christ au prétoire ». Le passage conduit à la chapelle Notre Dame dels Correchs, chapelle qui était autrefois la nef latérale de l’église St Jean le vieux consacré le 16 mai 1025. C’est ici que se trouve le gisant du roi Sanch, le seul roi de Majorque ayant vécu à Perpignan.

Toujours sur la gauche, plus près du chœur on trouve la chapelle de St François de Paule, dont le retable fut sculpté par Trémullas père (1645-1657) et achevé par L. Générés en 1659.

Dans cette chapelle se trouve également la plaque gravée en l’honneur du Comte de Mailly :

Ma marguillerie de St Jean a consacré ce monument de sa reconnaissance à Monseigneur le Maréchal, Comte de Mailly, Chevalier des Ordres du Roy, Grand Croix de Malthe, Commandant en chef de Roussillon, qui de concert avec Madame la Maréchale de Mailly née Narbonne Pelet son épouse lui a fait présent d’un dais, une chape et d’un ostensoir, dont la richesse et la beauté attesteront à jamais leur piété et leur bienfaisance pour cette église.

C’est à cet illustre bienfaiteur que la province doit le rétablissement de l’université et du Port Vendres, l’école militaire, la fondation des prix d’émulation, celle de douze places pour l’entretien des pauvres, et plusieurs autres établissements aussi utiles que glorieux. L’an de grâce 1784

Les Chapelles – côté droit

En partant du chœur cette fois et en redescendant vers l’entrée, on trouve tout d’abord la chapelle du St Sacrement (fin XVIIIe, début XIXe), puis le caveau des évêques de Perpignan (fin XIXe, début XXe siècle) et la chapelle St Joseph (XIXe siècle)

Vient ensuite la chapelle de St Laurent (XIXe siècle), celle du Mont Carmel dont le retable date du XVIIIe siècle, celle de St Jacques de Compostelle (XVIIIe siècle), de Ste Marguerite (XVIIIe siècle), de Notre Dame de Lourdes (XIXe siècle), de Jeanne d’Arc (XIXe siècle) et de Notre Dame de la Salette (XIXe siècle)

Vient enfin la chapelle du Dévot Christ qui date du XVe siècle. Elle contient un Christ, véritable œuvre d’art médiéviste.

Sources : http://pyreneescatalanes.free.fr/