Eglise sainte-Thérèse
Une petite église pour la « Petite Thérèse »
L’après-guerre a vu le développement de l’urbanisation perpignanaise sur le haut de la butte autour du Palais des Rois de Majorque et de la citadelle, transformant vignes et champs en maisons. C’est là, à proximité du mur d’enceinte, au milieu de maisons de ville et de petits immeubles, dans l’alignement rectiligne de la rue Hyacinthe Manera, que se trouve l’église Sainte-Thérèse. Si l’on ne la cherche pas avec attention, on passe facilement devant sans la voir, malgré son portail, son inscription en façade et ses cloches sur haut-parleur.
Une église discrète, que l’on prend facilement pour une maison, et qui pourtant depuis plus de cinquante ans rassemble chaque semaine, la communauté chrétienne du quartier. Ce quartier qui, bien que récent en comparaison des quatre autres paroisses de notre communauté, regroupe des familles qui ont choisi d’habiter là et qui y sont restés le temps d’une vie.
Une vie de paroisse active, avec chorale dominicale et répétition de chant hebdomadaire, présence régulière de paroissiens lors de la célébration des grands événements de la vie, rencontre en petit groupe (trois équipes) pour la méditation et la prière du Rosaire.
La paroisse est placée sous le regard de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, également appelée, sainte Thérèse de Lisieux
Qui est Thérèse de l’Enfant-Jésus ?
Née en 1873, cadette des neuf enfants de Louis et Zélie Martin, parents eux même béatifiés en 2008, elle perdit sa maman à l’âge de quatre ans. Fortement ébranlée, elle fut frappée d’une grave maladie nerveuse dont elle guérit en 1886 grâce au «sourire de la Vierge Marie». Deux de ses sœurs, qui avaient assuré pour elle le rôle de mère, rentre alors au Carmel à Lisieux. Bien qu’âgée de seulement quinze ans, elle se rend à Rome pour demander au pape Léon XIII l’autorisation d’y entrée à son tour. Elle y vécut huit ans.
Sa vie fut très simple et cachée. Elle fut un des ces petits dont parle l’Évangile, qui se laissent conduire à Dieu dans la profondeur de son mystère, pour devenir plus tard un guide pour tous. Avec humilité et charité, foi et espérance, Thérèse entrait sans cesse dans l’Écriture qui renferme le mystère du Christ. La science de l’amour qui est celle des saints, transparaît dans son « Histoire d’une âme ».
Dans l’Évangile elle trouva avant tout la miséricorde de Jésus… et son parcours la conduit finalement à la confiance et l’amour, des mots qui ont éclairé son chemin de sainteté, qui ont guidé ce qu’elle appelait son petit chemin de confiance et d’amour, celui de l’enfant qui s’abandonne. Atteinte de pneumonie, elle décède le 30 septembre 1897, promettant de faire tomber sur la terre « une pluie de roses » et de passer son ciel à faire du bien sur la terre. Elle mourut en disant simplement: « Mon Dieu, je vous aime »…
La publication de ses écrits après sa mort en fit une des saintes les plus connues et aimées. La Petite Thérèse n’a cessé d’aider les âmes les plus simples, les humbles et les pauvres, les malades qui la priaient. Mais elle a aussi éclairé l’Église entière de sa profonde doctrine, au point que le Bienheureux Jean-Paul II lui attribua en 1997 le titre de docteur de l’Église, qui s’ajouta à celui de patronne de la Mission de l’Église universelle décerné par Pie XI en 1939.
Nicolas Roux
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