Obsèques

La prière de l’Église qui accompagne les défunts dans leur passage vers Dieu est le signe de la dignité qu’elle reconnaît à toute personne. Elle est en même temps un soutien précieux pour les familles en deuil. Des personnes rencontrent les familles en deuil et préparent les célébrations. Les célébrations de sépultures sont conduites par un prêtre, un diacre ou par un laïc qui a reçu une lettre de mission.

Quelles sont les démarches à faire

Il est conseillé à la famille de s’adresser aux pompes funèbres qui contactent la paroisse pour décider du jour et de l’heure des obsèques.

La famille rencontre ensuite, à la paroisse, le prêtre ou le laïc qui l’accueillent et prépare avec elle la célébration.

Pour toute demande de sépulture, contacter le numéro suivant : 06 10 17 79 25.

Une équipe organise alors l’accompagnement des familles et la préparation des obsèques.

La préparation de la célébration des obsèques

La préparation de la célébration constitue un moment important pour la famille. En effet lorsque l’on fait l’expérience du deuil, on éprouve un besoin d’écoute, de solidarité et d’amitié.

Lors de la préparation de la célébration des obsèques, les points suivants sont abordés :

• la personnalité du défunt et les circonstances de son décès,

• le sens que l’on veut donner à la célébration en tenant compte de l’assemblée,

• le choix des textes,

• les intentions de prière pour la prière universelle,

• le choix ou non de l’Eucharistie,

• les chants et la musique,

• la participation des proches,

• éventuellement un témoignage sur le défunt.

CONTACTS
EQUIPE DES OBSEQUES
  06 10 17 79 25
La célébration des obsèques Chrétiennes
La foi en la résurrection des morts

Dans le rituel actuel (1969), la célébration des obsèques doit être kérygmatique : il faut que soit confessée la foi en la résurrection des morts. Il faut souligner le caractère pascal de la mort, sans être tonitruant et nier devant des gens dans la peine la douleur de la mort et la difficulté du deuil. L’homélie n’est pas un éloge funèbre, c’est l’annonce du mystère pascal dans le drame de la mort. Pour souligner encore plus ce caractère pascal, on allume le cierge pascal, on encense et bénit le corps. Tout se fait dans la sobriété et la simplicité. Pas de grandiloquence ni d’artifice.

L’intercession pour le défunt

Le deuxième aspect de la célébration, c’est son objet : l’Eglise intercède pour le défunt. On offre toujours la « salutaris hostia » (l’hostie salvifique » pour celui qui est mort, même si on le fait d’une manière différée : une messe est, quoi qu’il arrive, célébrée pour le défunt, le jour même de la veillée ou à un autre moment. Cette dimension de l’intercession est capitale : l’Eglise ne peut rien faire de plus grand pour intercéder que de célébrer l’Eucharistie. Le fidèle défunt est offert à Dieu par l’Eglise dans le Saint Sacrifice. Dès le IIe siècle, les prières sont orientées vers l’intercession : attente de la résurrections des corps, nécessité de la prière pour une dernière purification (solidarité dans le salut).

La prière pour ceux qui sont dans la peine

Enfin, nous trouvons un troisième aspect de la célébration : la prière pour ceux qui sont dans la peine. La consolation active et stimule l’espérance des endeuillés. Bien des prières du rituels évoquent le sort des vivants et visent ceux qui sont là.

En résumé

lors de la célébration, l’Eglise :

• professe sa foi en la résurrection des morts,
• intercède pour le défunt,
• console les vivants.

D’une manière générale, le rituel veut manifester le regard de Dieu sur l’homme et mêle réalisme (du péché et du pécheur) et miséricorde de Dieu. Le rituel « idéalise » le défunt tout en le reconnaissant pécheur.

Quant à l’homélie, elle doit faire passer l’auditoire de la crainte servile à la crainte filiale. Elle doit évoquer les fins dernières de manière à consolider ou susciter l’espérance, certainement pas pour faire peu ou faire la leçon. Sinon, mieux vaut ne pas en parler !